L’assurance-vie est l’un des placements financiers les plus prisés par les Français. Présentant moins de risques qu’un plan d’épargne en action, elle est le plus rentable d’un simple livret d’épargne. Comme tout investissement qui offre un bon rendement, l’assurance-vie n’est pas sans risques. Il est cependant possible de les maîtriser si l’épargnant sait faire preuve de vigilance. Pour cela, il est préférable de connaître les principaux risques relatifs à l’assurance-vie afin de mieux les anticiper.

La perte en capital : un risque inhérent à tout investissement

Dans le cadre d’un placement en assurance-vie, les capitaux sont affectés à des fonds en euros ou à des unités de compte constitués d’obligations, d’actions, d’immobilier ou de produits financiers dérivés. Si le placement en fonds euros est sécurisé, il n’est pas aussi rentable que le placement dans les unités de compte. Ces derniers permettent d’obtenir un rendement élevé, ce qui implique un niveau de risque assez important de perte en capital. En fonction du cours de la bourse et de la conjoncture économique, la valeur des produits financiers fluctue à la hausse ou à la baisse. Afin de réduire les risques de perte en capital, il est préférable de privilégier les fonds en euros. Les fonds en euros sont composés d’emprunts d’État et d’obligations d’entreprises. Les intérêts sont versés chaque année par l’État et les entreprises et le montant des sommes investies est garanti par l’assureur. Dans la mesure où les intérêts sont intégrés au capital, ils sont aussi sécurisés que le capital investi.

Pour assurer un certain rendement, les conseillers financiers recommandent d’ajouter une part d’unités de compte à son portefeuille d’investissement. Avec une assurance-vie comme avec tout autre placement financier, il n’est pas judicieux de mettre tous ses œufs dans le même panier.

La faillite de l’assureur : une éventualité à anticiper

Une assurance-vie permet à l’épargnant de confier son capital à un assureur qui se chargera de les placer sur différents supports. Pour bénéficier du contrat le plus intéressant, il est de pratique de consulter un comparatif des meilleures assurance vie. Cette démarche consiste à mettre en concurrence les organismes d’assurance dans le but de comparer la qualité de leurs offres. Mais avant de choisir son assureur, il est important de vérifier sa solidité. Si l’organisme fait faillite en cours de contrat, il y a de grandes chances pour que l’argent investi ne soit plus restitué à l’épargnant.

Grâce à des mécanismes de surveillance et aux mesures européennes de la directive Solvabilité II, les investisseurs sont protégés. Le droit positif français impose aux assureurs des normes de solvabilité qui ont pour objectif de minimiser les risques de faillite. Dans l’hypothèse où l’assureur mettrait les clés sous la porte, le fonds de garantie des assurances des personnes indemnise les épargnants jusqu’à un plafond de 70 000 euros.
À noter que les faillites sont des évènements très rares. Depuis sa création, le fonds de garantie n’a jamais été appelé à intervenir.

Souscrire une assurance-vie en ligne : est-ce risqué ?

L’investissement est une opération délicate qu’il faut observer une grande prudence. Comme le choix de l’offre, le choix de l’organisme d’assurance est primordial. Afin de minimiser les risques, certains épargnants éviteront de souscrire leur assurance-vie en ligne. Mais la crainte des organismes en ligne n’est pas toujours fondée. Les banques et les courtiers présents sur internet sont soumis aux mêmes obligations de solvabilité que les organismes physiques. D’ailleurs, la plupart des assurances en ligne appartiennent en réalité à des établissements bancaires traditionnels. Les contrats d’assurance-vie en ligne profitent aussi de la protection du fonds de garantie des assurances des personnes. L’avantage de souscrire son produit financier en ligne est d’accélérer les recherches et la mise en place du contrat.

Les points de vigilance à la souscription d’une assurance-vie

Si l’assurance-vie est un produit d’épargne, il s’agit aussi d’un moyen efficace de transmettre son patrimoine. Mais les risques de déshérence sont grands, d’où l’intérêt de rester vigilant lors de la souscription. La déshérence en assurance-vie désigne l’état d’un contrat qui est arrivé à son terme et dont le capital ne peut pas être versé à son bénéficiaire. Ceci arrive lorsque qu’une clause mal rédigée rend impossible d’identification du véritable bénéficiaire. Pour éviter ce risque, on peut choisir la clause standard proposée par les assureurs selon laquelle les capitaux seront versés au conjoint, aux enfants vivants ou à leurs représentants à la date du décès. La clause standard désigne clairement les bénéficiaires bien qu’aucun nom ne soit cité. Elle détermine également des bénéficiaires de second et de troisième rang représentés par les héritiers et leurs représentants à défaut d’héritiers.

Si on tient à personnaliser la clause bénéficiaire en fonction de sa situation personnelle, il est vivement recommandé de demander l’aide d’un conseiller financier. Ce professionnel a pour mission de conseiller son client dans le choix de ses placements et de l’accompagner lors de la conclusion de son contrat.

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